Pour en savoir plus

Questions fréquentes

Selon les experts, la perception d’un paysage est une donnée subjective qui conditionne l’impression de l’impact paysager d’un parc éolien.

Il est donc très important de tenir compte de la perception du paysage d’un territoire pour proposer la meilleure implantation possible en fonction des milieux naturels et humains. C’est pourquoi des études paysagères sont réalisées par des bureaux d’études spécialisés qui mettent en évidence les sensibilités du territoire.

Avant l’implantation d’un parc, un cadre réglementaire strict est respecté (Code du patrimoine, de l’urbanisme, de l’environnement, Convention internationale de protection du patrimoine mondial et naturel) et des experts comme la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS) et les Architectes des Bâtiments de France donnent leur avis sur l’impact paysager d’un projet.

Un sondage CSA d’avril 2015 montre que 71 % des riverains de parcs éoliens les considèrent comme bien implantés dans le paysage. *

* (Source : Consultation CSA pour FEE : Éoliennes, un sondage exclusif démontre leur large acceptation par les Français habitant à proximité)

Les impacts d’un parc éolien sont spécifiques à chaque projet et à chaque territoire. Les effets peuvent être directs ou indirects, temporaires, permanents, de courte, moyenne ou longue durée.

Pour chaque projet, une étude d’impact est réalisée. Ce travail est le plus souvent mené avec les associations de protection de l’environnement lesquelles, avec le ministère de la Transition Écologique et Solidaire, ont mis en place depuis 10 ans le programme national éolien-biodiversité pour assurer une intégration de qualité. La doctrine publique « éviter, réduire, compenser » sert de référence pour choisir le site d’implantation, définir la période des travaux et permet de diminuer l’espace occupé dans les milieux naturels ou alors de créer ou de restaurer des milieux d’intérêt écologique.

Aussi, un suivi environnemental est réalisé une fois durant les 3 premières années du parc puis tous les 10 ans.

La technologie actuelle des éoliennes est sensiblement différente des premières éoliennes installées. Les technologies sont aujourd’hui plus sûres et plus fiables grâce à de nombreuses évolutions technologiques telles que :

  • Des systèmes de régulation aérodynamiques (pitch), évitant l’emballement et assurant des vitesses de rotation nominales constantes.
  • L’évolution des matériaux des pales vers des fibres composites.
  • Le développement de nouveaux systèmes de communication par fibre optique, satellites, etc. qui ont permis d’améliorer la surveillance et le contrôle des parc éoliens à distance.
  • L’installation de nouveaux systèmes de sécurité́ (détection de glace, vibrations, arrêts automatiques, etc...).

Ainsi, les premiers incidents qui ont pu être rencontrés avec les éoliennes d’ancienne génération ont amené les constructeurs à améliorer sans cesse les éoliennes. Grâce à ces évolutions, et le retour d’expérience le montre bien, les incidents sont aujourd’hui très rares. Il convient aussi de noter qu’à ce jour, en France et dans le monde, les éoliennes n’ont jamais causé le décès d’une personne tierce (promeneur, riverain).

Pour chaque éolienne, afin d’atteindre un niveau de portance du sol suffisant, une plateforme empierrée est aménagée pour recevoir les équipements nécessaires au levage. L’emprise au sol d’une éolienne est estimée à 2000 m2 avec les plateformes de grutages notamment.

Une fois l’éolienne construite, la plateforme de chaque éolienne restera en place pendant la phase d’exploitation du parc éolien.

Des aménagements locaux temporaires au droit des virages et autour des aires de grutage pourront être nécessaires afin de disposer d’emprises compatibles avec les rayons de giration des camions et stocker des éléments des éoliennes.

À l’issue de la phase de la construction du parc éolien, ses aménagements seront démantelés et leurs emprises remises en état.

Selon les projets et les territoires, des renforcements de structure et un nivellement peuvent être prévus. Si aucune autre alternative n’est possible, la création de chemins d’accès aux éoliennes peut parfois être nécessaire.

Les emprises retenues pour les éoliennes et les accès ne modifient que très localement l’occupation du sol et ne remettent pas en cause la vocation et l’exploitation agricole des terrains environnants.

Lorsqu’elle tourne, une éolienne émet un bruit dû au souffle du vent sur les pales. Cependant, les émissions sonores des éoliennes sont très réglementées en France. Les textes fixent un seuil de niveau ambiant à 35 décibels (dB) – soit l’équivalent du niveau sonore d’une conversation à voix basse – ainsi que des valeurs maximales admissibles lorsque ce seuil est dépassé de 5 dB le jour et de 3 dB la nuit. Ces niveaux sonores sont très faibles, pour comparaison une voiture émet un bruit de 80 dB.

L’augmentation des capacités éoliennes contribue à la croissance de l’emploi sur le territoire. Aujourd’hui, 18 000 emplois directs et indirects sont recensés dans l’éolien, répartis au sein de 700 entreprises en France*, soit une croissance de près de 47 % depuis 2013. Une partie significative est liée à l’emploi industriel (9 900 emplois).

En Hauts-de-France, 1 759 emplois directs et indirects sont liés à l’éolien, à la fin de l’année 2017 selon l’Observatoire de l’Eolien de 2018 réalisé par BearingPoint. Ces emplois se répartissent sur toute la chaîne d’un projet éolien :

  • Phase d’études et de développement : 361
  • Fabrication des composants : 390
  • Ingénierie et construction : 537
  • Exploitation et maintenance : 471

Un parc éolien peut générer la création d’activité économique sur le territoire, liée directement ou indirectement à son installation : pendant la phase de chantier, pour les entreprises de travaux, la restauration et l’hôtellerie, pendant la phase d’exploitation pour les entreprises de maintenance.

* (Source : Syndicat des Energies Renouvelables)